La Houle, de Ioànna Karystiàni

Publié le par Emmanuelle Caminade

La Houle, de  Ioànna Karystiàni

Publié en 2006, Σουέλ, le quatrième roman de l'écrivaine, illustratrice et scénariste Ioànna Karystiàni - qui remporta le Prix national du meilleur roman grec en 2007 - était étonnamment resté inédit dans notre pays, et on ne peut que remercier les éditions Quidam de nous en offrir enfin la version française.
 

Ayant pour arrière-plan historique, politique et social la Grèce du XXème siècle, La Houle est en effet un roman enchanteur plein d'humour et de tendresse sur la vie des marins qui résonne comme un hommage. Ainsi qu'un roman d'amour empli d'humanité, doublé d'une méditation nostalgique sur la vieillesse, sur le regret des erreurs commises et la déchéance des corps, qui surfe sur les souvenirs et exalte paradoxalement le bonheur de vivre. Un ouvrage dont le traducteur René Bouchet réussit pleinement à rendre (1) l'écriture éblouissante : l'absolue maîtrise narrative comme la fantaisie baroque et la puissance suggestive de la langue de son auteure.

1) Quand l'écriture épouse à ce point le propos de l'auteure, on peut juger, me semble-t-il, de la qualité d'une traduction même en ne pouvant avoir accès à la langue d'origine

 

 

Ioànna Karystiàni captive habilement le lecteur jusqu'à la fin de son récit en le ponctuant d'une série de coups de théâtre et en maintenant des zones de flou stimulant sa curiosité et lui laissant le soin de deviner. Aussi, afin de ne pas priver celui-ci de son plaisir, n'aborderais-je que brièvement l'intrigue, préférant me concentrer sur les thèmes abordés et sur l'écriture.

Le roman se déroule sur sept mois, de début janvier 1997 à fin juillet, avec de nombreux retours en arrière nous faisant remonter notamment jusqu'en 1922 : jusqu'à cette «catastrophe d'Asie Mineure» (2) ayant marqué à ses débuts la vie du héros qui reçut son baptême de la mer à l'âge de quarante jours.

Depuis cinquante-huit ans, Dimitrios Avgoustis sillonne la houle d'un port à l'autre, «parcourant des mers sans continents» toujours accompagné d'un chat de la lignée originelle des Maritsa rescapée d'Adzanos, le village natal de son père. La mer, son cargo et son équipage (dont son dévoué cuisinier Gérassimos Siakandaris) constituent ainsi son univers. « L'ATHOS III, sa maison et sa boutique, c'était sa vie même ».

Cela fait maintenant douze ans que le capitaine n'a pas revu son épouse Flora qu'il ne «cajole [même] pas (…) avec son téléphone cellulaire» - invention ayant changé la vie des marins. S'il a toujours subvenu financièrement aux besoins de sa famille, il a «rayé son épouse de la carte mais aussi ses enfants». Il ne manifeste aucun intérêt pour ses deux filles, n'a jamais vu sa petite-fille Laura, tandis que son fils dernier-né Andonis - un bon à rien déboussolé et rebelle de vingt-deux ans - a grandi «comme un orphelin dans l'indifférence manifeste de son père». Quant à sa maîtresse Litsa, son amour ignoré de tous (ou presque), elle n'a plus de nouvelles de lui mais ne renonce pas pour autant à attendre cet homme qui «a écrit chaque ligne de [sa] vie», s'épanouissant dans son jardin et léchant ses souvenirs : «A présent, je lèche mes souvenirs, vrais ou faux, on ne sait jamais, l'un d'eux pourrait se faner et casser sa pipe».

A soixante-quinze ans, contrôlant toujours tout, le vieil homme aux longs cheveux blancs et à la barbe d'argent arpente de jour le pont de son bateau ou s'enferme dans la salle des cartes. Mais, Le soir venu, le regard vide et l'esprit ailleurs, il regagne sa cabine seul avec son chat, Siakandaris inquiet lui y apportant son dîner.

Malgré les pressions de la Shipping Maritime Company  (3)  l'enjoignant de prendre sa retraite et le menaçant d'envoyer un capitaine remplaçant, Mitsos refuse obstinément de retourner à terre, seule la houle étant son élément. Et il ne descend même plus lors des escales qu'il s'évertue à raccourcir : «il humait une mer qui n'avait pas d'odeur, qui ne rafraichissait pas, comme un ciment qui se serait solidifié et aurait figé sur place des dizaines de bateaux à la file».

L'ATHOS III ayant été mis hors protocole, il déploie alors avec l'énergie de la colère - et l'aide au Pirée de Flirtakis, employé de la compagnie dont il connaît les secrets - moult combines pour trouver des marchandises à charger et décharger sur son navire vers les destinations les plus lointaines.

Une situation qui ne pourra durer éternellement ...

 2) Les parents de l'auteure étaient également des Grecs d'Asie Mineure

3) Désormais dirigée par «le fils malotru» de son vieil ami et protecteur Hadzimanolis 

 

 

Avec nostalgie Ioànna Karystiàni évoque doublement la fin d'une époque : celle d'une marine marchande donnant une place importante à l'homme, où les marins étaient respectés, mais aussi celle de la jeunesse et de la vie active de son héros.

«ATHOS III, handy size de 38000 tonnes, quille noire sous la ligne de flottaison, rouge au-dessus, vingt hommes d'équipage, un village de mâles qui n'a pas de racines sur la carte.»

Nous embarquons ainsi sur ce cargo dont le nom nous renvoie à ce «monastère d'homme qu'est finalement un bateau», partageant la vie de cette communauté masculine. Nous nous glissons au plus près de ce capitaine expérimenté et vénéré de ses hommes dont il connaît la vie et les problèmes, et nous parcourons avec lui ce bateau sur lequel il pourrait se déplacer les yeux fermés : un cargo de dix-sept ans, certes automatisé, mais dont la bonne marche dépend avant tout des marins. L'homme est en effet pour Mitsos «la plus sûre des alarmes» et les mécaniciens prennent ainsi le quart «même par temps de bonace».

«Les marins sont les seuls hommes qui, après le travail, ne rentrent pas à la maison», ils aiment évoquer leur femme, leur fiancée ou leur village et se raconter des histoires quand le soir «une épaisse solitude les submerge». Et nous faisons connaissance avec l'équipage, «ce ramassis de gros bras, leurs papotages sur leurs aventures exotiques, leurs nuits en solo avec leur scoubidou», pénétrant même l'intimité du fidèle cuisinier et du nouveau garçon de cabine.

Mais avec le remplacement du vieil armateur Hadzimanolis par son fils pour qui seule compte la maximisation des profits, s'amorce le temps où les marins grecs mis au chômage seront massivement remplacés par une main d'oeuvre étrangère sous-payée. Où l'obstacle de la langue mettra en danger les bateaux du fait d'une confusion dans la traduction des consignes, et freinera surtout ces relations humaines si nécessaire des officiers et de leurs hommes. Ainsi Kopasakis (capitaine de l'ATHOS II), «avec ses vingt-cinq Pakistanais et Philippins», se lamente-t-il déjà de «n'avoir personne avec qui parler des chèvres qu'il avait et de l'équipe de foot de Heraklion».

 

 

La vie est un retour. La mémoire passe la marche arrière et exhume une foule de petites histoires éparses au cours du temps, après soixante-cinq ans surtout, la vitesse de ce retour est vertigineuse. 

Si les marins racontent infiniment les mêmes histoires, s'entretenant «sur des sujets qu'on rabâche en employant plus ou moins les mêmes mots, comme le mur sur lequel on passe chaque année deux couches de chaux», c'est que la répétition est rassurante. Et le capitaine a lui aussi «les yeux tournés en arrière», sarclant notamment «les mauvaises herbes de son passé, ses histoires de famille» mais se remémorant aussi les bons moments, même s'il refuse de devenir «un vieux schnock qui ressasse ses souvenirs».

Mitsos qui orphelin «dit adieu aux tombes et aux terres et trouva un emploi dans la marine marchande» redoute plus que tout de revenir à terre, repoussant cette échéance avec une folle obstination s'avérant le signe d'une «profonde détresse» combinant la tristesse de la jeunesse enfuie et d'un corps qui ne répond plus comme autrefois, la solitude et les remords qui le taraudent, et surtout la peur de la vieillesse qui se profile : «La jeunesse s'est enfuie, elle est derrière moi, ce qu'il me reste à vivre, c'est la vieillesse». Rares sont en effet les marins retraités qui se reconvertissent dans une vie trépidante, la plupart rentrant en Grèce «avec leurs perroquets vieillissant sur leur étroit balcon» ou s'échinant à faire pousser des légumes dans «un potager de 30 m2»... A moins qu'il n'y trouvent le repos «dans un costume de sapin». Pour le capitaine Avgoustis, retourner à terre c'est se rapprocher de la mort.

 

Ulysse et Pénélope, Newell Convers Wyeths

La Houle est également un magnifique roman d'amour au sens le plus large, un roman qui malgré sa nostalgie s'avère plein d'espoir. Ioànna Karystiàni y célèbre en effet l'amour pour ces hommes imparfaits tout comme son héroïne Litsa, car «s'il fallait n'aimer que les gentlemen on n'aimerait personne». Une auteure qui croit manifestement au miracle du pardon et à la capacité des hommes à changer.

Notre Ulysse différant son retour a laissé «deux Pénélope derrière lui», deux Pénélope antinomiques : son épouse Flora «inquisitrice rabat-joie» dont la colère et l'aigreur alimentent la langue vipérine et sa maîtresse Litsa aux «yeux d'ange» et au «corps de braise». Une «femme resplendissante d'amour et de patience, avec sa langue de douceur et de bonté», une maîtresse aimée mais trahie qui pardonne à son amant sa trahison et continue sans amertume de l'attendre.

L'amitié n'est pas en reste. Le vieil Hadzimanolis, «son protecteur, son complice, son collègue et ami» est encore plein d'égards envers celui qui l'a sauvé de la noyade lorsque leur bateau fut coulé par un sous-marin allemand en 1939. C'est un armateur profondément humain faisant toujours passer la reconnaissance avant les affaires. Quant au touchant cuisinier Siakandaris «qui était la véritable épouse du capitaine», il veille sur lui avec admiration, générosité et abnégation. Et il s'avère incapable de lui en vouloir car, tout comme Litsa, il cherche à se mettre à la place de l'autre.

Mitsos conserve de plus toute sa gratitude et sa dévotion à l'égard de sa mère dont il évoque le souvenir ému avec le vieux capitaine Papalexakis auquel il n'omet pas de rendre une dernière visite sur son «bateau poubelle» mis au rebut depuis sa saisie en 1992.

Et puis il y a cette relation pourtant si mal enclenchée entre le «pire père de la terre» et ce fils dont il regrette maintenant d'avoir gâché la vie...

Sans oublier le chat, fidèle compagnon objet de toutes les attentions de son maître.

 

 

Récit d'aventures haut en couleurs et riche de rebondissements, La Houle est construit en quarante trois séquences (délimitées par des astérisques) se succédant comme des épisodes feuilletonnesques. Et les épisodes introductif et conclusif encadrent habilement ce récit en se centrant sur les deux éléments qui ont marqué, à ses dires, la vie du héros : la grande catastrophe ayant chassé les Grecs d'Asie Mineure et l'amour, certes intermittent mais indéfectible, l'unissant à Litsa Tsichili. Deux événements dessinant inéluctablement la courbe du destin du capitaine Avgoustis.

Ioànna Karystiàni adopte alternativement deux angles de vue. Le récit principal est ainsi mené à la troisième personne et au passé par un narrateur omniscient se plaçant tour à tour du point de vue du héros et des principaux protagonistes tandis que, dans le deuxième fil narratif, Litsa s'exprime à la première personne dans neuf lettres (en caractères italiques) curieusement non datées et s'adressant à son amant dans un "tu" ambivalent.

Tout en maintenant un bon équilibre entre le narratif, le descriptif et le discursif, l'auteure impulse le rythme de la houle à son récit par le jeu d'une multitude de courts flashes-back et de petites anecdotes que racontent les marins. Un mouvement de va-et-vient évoquant tant l'océan que la houle des souvenirs et de la conscience venant «battre les flancs» du héros, qui donne le tempo sans nuire pour autant à la continuité d'un récit avançant de jour en jour et de mois en mois. Cette «ondulation sinusoïdale» introduit de plus une légère sensation de flottement, d'instabilité, que vient renforcer un flou délibéré apportant une dose de mystère. Le lecteur ne réalise notamment que progressivement le décalage temporel du deuxième fil narratif, ne comprenant pas immédiatement qui se cache aussi derrière ce "tu" de l'adresse. Tout comme l'intégration d'une partie des dialogues dans la narration introduit temporairement une certaine hésitation sur le narrateur.

«L'histoire de chacun avec un grand H, ce sont ses histoires, la petite monnaie qui tinte par moments dans les poches de sa vie et de son esprit», et ce foisonnement si humain d'histoires tissant ce roman - qui pallie la pesante solitude des marins - semble également, comme dans Les mille et une nuits, une manière de repousser la mort tant redoutée par son héros. Un foisonnement d'histoires derrière lequel se dessine aussi l'histoire de la Grèce au XXème siècle (4).

4) Et on apprécie les notes du traducteur en bas de page venant éclairer certaines allusions peu évidentes pour un lecteur non grec

 

 

Comme Le dernier Ulysse de Laurent D. Bonnet, La Houle est porté par une voix puissante et singulière qui vient redorer le blason du roman trop souvent submergé à notre époque par une actualité uniformisante asséchant l'imaginaire.

Ioànna Karystiàni nous fait déjà voyager avec les noms exotiques évocateurs des ports vers lesquels navigue l'ATHOS III faisant la navette entre l'océan indien et le Pacifique : Singapour, Bangkok, Kobe, Xingang, Inchéon, Hanoi, Visakhapatnam, Shangai … et, ne nous grisant pas seulement d'«histoires à dormir debout» et d'anecdotes farfelues, elle nous embarque dans un monde merveilleux où le chat acrobate fait des roulades arrière sur le bastingage et le capitaine tricote «une écharpe en laine jaune en écoutant Frank Sinatra». Où les marins s'amusent comme des fous avec les vélos de la cargaison, «pédalant en danseuse dans les coursives et sur le pont en faisant sonner leur timbre». Tandis qu'à terre le fils du capitaine a depuis le collège «la manie de marcher à l'envers, les mains sur le sol et les jambes en l'air» et que Litsa, coiffeuse de son état, passa un jour les ciseaux «au ras des jointures de la dalle» pour couper «des touffes de cheveux blancs dépassant [d'une] tombe»...

L'auteure nous régale par ailleurs d'énumérations dignes d'un inventaire à la Prévert, qu'il s'agisse de la variété des marchandises transportées à bord, des achats de Flora à la quincaillerie prétextes à rencontrer son voisin, des marins évoquant chacun leurs femmes, des vieux capitaines Papalexakis et Avgoustis rivalisant d'épisodes glorifiant leur mère défunte ou du passage en revue par ce dernier de la reconversion de ses hommes à leur retour sur terre... Et elle fait preuve de plus d'un humour réjouissant  incisif et truculent (4), parfois imprégné d'une loufoque poésie (5), aimant aussi jouer significativement sur les noms et les surnoms. Flirtakis le «séducteur professionnel» a  ainsi «baisé l'épouse de l'armateur» Hadzimanolis, cet «Hadzimalotru» se muant alors en «Hadzicocu». Quant à Dimitrios Avgoustis, il est surnommé Mitsos par sa maîtresse et Mimis par son épouse ....

Mais si les seconds rôles sont traités de manière comique un peu caricaturale (notamment l'épouse Flora, ses filles ou le voisin sur lequel elle jeta un temps son dévolu, l'armateur Hadzimanolis fils et son employé Flirtakis), l'auteure pénètre avec sensibilité et finesse psychologique la complexité de ses personnages principaux (le capitaine, sa maîtresse, son fils et son cuisinier), nous les rendant très attachants. Et l'on notera qu'elle tient à nommer précisément chacun des intervenants de son récit, même les plus modestes, afin de les individualiser, ce qui s'accorde pleinement à son propos.

  4) Le narrateur soulignant ainsi la déception des marins lors d'une escale car une grippe avait «cloué au lit les putains, pour une fois alitées sans profit», ou le capitaine se remémorant qu'il avait mangé au restaurant du pâté de phoque du Saint-Laurent «au risque de faire hurler la toquée des animaux, Brigitte Bardot, le plus beau cul de l'histoire de France»...

5) Siakandaris ainsi par exemple «avait le talent du voleur, il chapardait les astuces des coiffeurs, des tailleurs, des ingénieurs, faisait la raie aux spaghetti, brodait le pastitsio, bâtissait un gigot sur du sel», quant à Andonis enfant, il mangeait les spaghetti «l'un après l'autre, les petits pois par deux … et les lentilles trois par trois »....

 

Soleil des Tropiques, Emil Nolde

Ioànna Karystiàni nous emporte dans l'élan de longues phrases parfois traversées d'énergiques dialogues entre le capitaine et sa femme, l'armateur ou son employé Flirtakis, qui tranchent comme ces «coups de torchon» que l'on affronte aussi en mer, les lettres emplies de sérénité de Litsa apportant régulièrement leur apaisement. Et elle déploie une écriture très sensorielle avec des descriptions très évocatrices.

Le toucher et le regard montrent en effet les sentiments «avec plus de précisions que nos paroles», et elle insiste significativement sur ce dernier, «la pièce d'identité la plus sûre de tout individu». Ainsi, lors de leur première rencontre, le «regard gris» de Flora «harponna comme un trident … les yeux encore rougis par les océans» d'Avgoustis et, alors que son mari «faisait le sourd et ne la regardait plus», elle était flattée de voir son voisin «la dévorer du regard, toute ouïe». L'auteure déroule aussi à dessein un «catalogue de sons» : dents claquant de froid «comme une machine à écrire qui s'emballe» ou «choc répété de [l'alliance du capitaine] sur l'accoudoir du fauteuil en bois»... Et, en bonne illustratrice, elle n'a pas son pareil pour décrire des paysages colorés, se montrant attentive à toutes les nuances : «Un bel après midi, le vert sombre de la mer tourna au mauve, les paillettes d'or devinrent rose» / «La terre. Au début bleu foncé et vert de gris. Puis les couleurs de tous les ports, des bateaux multicolores, des bâtiments, des grues, des centaines de mouettes blanches »...

 

La Houle est ainsi un roman solidement construit d'une grande richesse humaine, magnifié par l'originalité d'une écriture aussi fantasque et excessive que son héros. Un roman plein de vie qui nous dépayse totalement et donne envie de se plonger aussi dans le premier roman d'Ioànna Karystiàni - La petite Angleterre (1997), paru au Seuil en 2014 dans une traduction de Michel Volkovitch - que les éditions Quidam rééditent en poche parallèlement dans leur collection Les Nomades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Houle, Ioànna Karystiàni, traduit du grec par René Bouchet, Quidam éditeur, 17 mai 2024, 276 p.

 

A propos de l'auteure :

Ioànna Karystiàni est née en 1952 à la Cannée (en Crète) de parents venus d’Asie mineure. Après des études de droit, elle s’est consacrée à l’illustration et au dessin humoristique pour des magazines et journaux grecs et étrangers.

Sa carrière littéraire commence en 1994 quand elle publie son recueil Madame Kataki, dont les nouvelles, adaptées pour le théâtre, ont connu un succès considérable. Son premier roman, La petite Angleterre, a reçu en 1998 le Prix national du roman grec et elle a, jusqu’à présent, écrit six romans et des scénarios de films (adaptant notamment La petite Angleterre). Ses œuvres sont traduites en plusieurs langues.

 

EXTRAIT :

 

On peut lire des deux premières pages (p.7/8) sur le site de l'éditeur : ICI

 

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Publié dans Fiction

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