"Au coeur des ténèbres", de Joseph Conrad

Publié le par Emmanuelle Caminade

Au coeur des ténèbres

Au coeur des ténèbres est une longue nouvelle de Joseph Conrad nourrie de son expérience personnelle, mais transformée, transcendée par son imagination. L'argument en est simple :

Marlow, jeune officier britannique de la marine marchande a pris le commandement d'une vieille embarcation pour remonter le fleuve Congo et s'enfoncer dans la jungle à la recherche Kurtz, collecteur d'ivoire renommé dont le comptoir commercial n'a plus de nouvelles.

Des années plus tard, alors qu'il navigue sur un yacht immobilisé dans l'estuaire de la Tamise dans l'attente de la marée haute, il raconte à ses compagnons de bord cette découverte de l'Afrique noire qui fut pour lui un véritable voyage initiatique.

D'emblée Conrad introduit une distanciation en faisant du capitaine Marlow (le narrateur de cette aventure) son double. Dédoublement révélateur qui souligne la dualité de l'auteur, son aptitude à naviguer entre le réel et l'imaginaire ainsi que la distorsion existant entre sa conscience de soi et sa figure apparente.

Le procédé permet en outre de tirer cette nouvelle vers l'oralité et la symbolique du conte. Au coeur des ténèbres – qui parut d'abord en feuilleton dans une revue - s'apparente en effet à ces récits fantastiques destinés à fasciner un auditoire, qui entretiennent un suspense pour maintenir son attention et ménagent des effets appuyés pour l'impressionner, lui donnant à voir, à entendre et à sentir afin qu'il comprenne sans recourir à la raison.

 

Une quête de la vérité par-delà l'illusion des apparences

 

Cette expédition s'enfonçant dans la forêt primitive hostile, à la recherche d'un homme inconnu, est une plongée au coeur des ténèbres où se trouve enfouie la vérité, vérité que l'on ne peut discerner, aveuglé par ce «brouillard blanc» que Conrad va s'employer à dissiper.

Marlow remonte ainsi le fleuve du temps jusqu'à la source de l'humanité, amenant à s'interroger sur le sens de la civilisation et de la barbarie. Interrogation sur cet homme blanc européen façonné par l'esprit des Lumières, symbolisé par le personnage de Kurtz, «homme remarquable» de grande réputation dont on va peu à peu découvrir les instincts les plus sauvages, la cupidité brutale et sanguinaire et la fascination pour l'abominable. Une plongée dans l'horreur de l'enfer.

Et cette découverte marque profondément le capitaine Marlow en lui faisant entrevoir cette part animale oubliée, tapie dans son propre inconscient. Ce qui explique sans doute  en partie son absence de condamnation de Kurtz, cet homme dont il parvient à comprendre la duplicité.

Publiée en 1899, en pleine période d'expansion de l'impérialisme colonial européen, cette nouvelle est une violente charge ridiculisant par l'absurde, jusqu'au grotesque, les motivations philanthropique et l'efficience, tant militaire qu'économique, du colonialisme. C'est aussi et surtout une mise en lumière de la dualité angoissante de l'homme, mi-dieu, mi-démon, et du mystère de la condition humaine, de cette pulsion vitale qui bat au plus profond de l'homme alors que toute activité s'avère dérisoire face à l'indifférence du destin.

 

Un style d'une très grande puissance évocatrice

 

Conrad réussit à nous faire vivre intensément cette aventure grâce à un style puissamment évocateur.

Le voyage dans lequel il nous entraîne se déroule de manière inquiétante et envoûtante sur un rythme lent et binaire.
On ressent le poids mystérieux et oppressant de cette lente remontée du fleuve «dans la nuit des premiers âges», dans une nature figée, immobile et muette, sombre et impénétrable :

«C'était l'immobilité d'une force implacable appesantie sur une intention inscrutable

On sent monter progressivement la tension, comme une «transe» scandée en permanence par un rythme binaire jouant de la violence des contrastes, de ces «discordances sauvages», et renforcée par l'utilisation d'épithètes outrées dans un style expressionniste où l'auteur porte également l'angoisse à son paroxysme en déformant la réalité par la projection des états d'âme de son narrateur.

Un style parfois même halluciné faisant apparaître des figures incongrues, pitoyables, grotesques ou impressionnante. Des apparitions hautement symboliques : on croise ainsi des hommes noirs descendant «à quatre pattes» pour «laper» l'eau du fleuve tandis que dans un paysage de désolation évoquant un massacre surgit un Blanc en «veston léger d'alpaga», «pantalons blancs comme neige» et «bottines vernies». Et un jeune Russe, semblant tout aussi déguisé, fait signe en lisière de forêt, vêtu d'un habit d'«arlequin» «merveilleusement soigné» !

Le héros semble fasciné par l'apparition de divinités. Divinités de la destinée humaine comme ces tricoteuses de laine noire gardienne de «la porte des Ténèbres» qui l'introduisent, indifférentes, dans le «sanctuaire» du bureau de la compagnie bruxelloise qui va le missionner au Congo, ou «sauvage  et magnifique» déesse noire de la «vie féconde et mystérieuse», «ténébreuse et passionnée», «pareille à la brousse-même», qui étend soudain ses bras dans «un désir irrésistible de toucher le ciel».

 

Une fin double, décevante et déroutante

 

Cette nouvelle présente une chute à la fois décevante et déroutante. Elle a en fait deux fins puisque, à la mort de Kurtz, issue fatale de l'expédition, s'ajoute une sorte d'épilogue : l'entrevue de Marlow, de retour en Europe, avec la fiancée du collecteur d'ivoire.

Une chute qui n'est pas à la hauteur du récit.

Cette mort en effet ne surprend pas, ayant été précocement et largement annoncée. De plus, les dernières paroles prononcées par ce personnage s'avèrent plutôt faibles au regard de la surenchère "infernale" à laquelle s'est précédemment livré l'auteur pour différer sans cesse la rencontre en prolongeant le suspense !

Quant à la quête de vérité que recouvre symboliquement cette recherche au coeur de la jungle, elle aboutit à démasquer, au-delà de l'imposture du colonialisme, la part bestiale et démoniaque de cet être double qui ne fait plus illusion. Mais quelle morale en tirer ? Faut-il plonger dans l'enfer pour connaître la vraie vie et découvrir l'étranger en soi ? Assurément c'est un voyage périlleux dont on ne revient guère et il ne semble pas que les hommes soient finalement «assez solides pour affronter les ténèbres».

Une quête initiatique devant apprendre à vivre, il faut plutôt chercher la réponse du côté de l'épilogue. Un épilogue ambigu car, non seulement Marlow ne détrompe pas la fiancée de Kurtz sur celui qu'elle aimait, mais il la trompe délibérément et s'en justifie :

«Je ne pouvais pas lui dire. Cela aurait été trop ténébreux.» «Elle avait besoin pour vivre de cette illusion

Ainsi Conrad qui tout au long de sa nouvelle s'est employé à détruire l'illusion, la termine-t-il par un mensonge ! Un contre-pied déroutant...

 

Une nouvelle ambiguë, bien plus complexe qu'il n'y paraît

 

On est frappé par l'ambiguïté de certains propos récurrents qui traduisent une vision des Noirs peuplant la brousse congolaise, et des femmes européennes, reflétant bien l'époque de Conrad mais choquante pour le lecteur actuel. 

Conrad est pourtant en avance sur son temps dans sa dénonciation du colonialisme et l'on s'étonne de lui  voir évoquer les Noirs comme n'étant pas de «ce monde», comme des êtres restés au stade de l'enfance de l'humanité, mus par des instincts sauvages, mais  «pas si inhumains» - "soupçon" qui est jugé  lui-même  "hideux" ! Ces indigènes apparaissent comme  des  hommes «simples» vivant dans un monde «monstrueux ». Et si le narrateur  reconnaît avec effroi le barbare chez l'homme civilisé, il est bien loin de soupçonner un atome de civilisation chez ces barbares ! 

 

De même Marlow, que «l'excellente tante» prend «pour un émissaire des Lumières», s'exclame-t-il à son sujet :

«C'est étrange à quel point les femmes sont sans contact avec le vrai. Elles vivent dans un monde à part (...) bien trop beau (...)»

Idéalisant la femme, lui refusant le droit à sa part d'enfer, Marlow/Conrad l'estime différente car simple elle-aussi. Mais alors que la simplicité du Noir s'affirme dans la réalité brutale, dans le royaume du mal, celle de la femme s'épanouit dans un monde irréel, «beau et bon».

Et la fiancée de Kurtz vient conforter cette analyse. «Pure» et «innocente», elle se montre tout aussi aveugle à la réalité (ce dernier l'a d'ailleurs peinte sous les traits d'une femme aux «yeux bandés» portant une torche .... ) Elle ne peut imaginer le mal, vivant dans un monde d'amour et de croyance et non de connaissance.

Pour Conrad, l'homme européen semble différent car double, contradictoire, partagé entre ses aspirations les plus hautes et la bassesse de ses instincts, entre le bien et le mal. Un homme de paradoxe comme chez Dostoïevski - que pourtant il détestait ! Mais cette dualité ne constitue pas forcément pour lui une supériorité, c'est plutôt une souffrance, une malédiction. Il paraît même envier aux femmes cette simplicité qui leur rendrait la vie facile...

 

Ce voyage initiatique a changé Marlow en lui faisant découvrir son ambivalence. Le vieux docteur l'avait bien prévu en lui mesurant le crâne avec un compas dans cette scène surréaliste précédant son départ. Mais il choisit la fuite vers des horizons sans cesse renouvelés pour oublier cette vérité trop ténébreuse et se réfugier, lui-aussi, dans un monde à part, dans cette «vérité de surface» qui seule peut le sauver... Conrad nous avait en effet présenté Marlow comme «un marin», «un errant» et non un aventurier. Et les marins préfèrent les contes «d'une franche simplicité», nous avait-il annoncé avant de laisser son héros nous retracer dans un long flash-back cette aventure ténébreuse qui lui fit faire demi-tour.

Marlow ne remontera plus de fleuves «jusqu'au centre de la terre», préférant les descendre «vers la mer».  Immobilisé dans l'estuaire de la Tamise, il peut apercevoir au loin cet «espace lumineux» où se joignent «la terre et le ciel ». Et si Conrad se dédouble en Marlow, il n'est pas Kurtz, cet homme malgré tout «remarquable» et «fascinant» car il fut capable d'affronter ses propres ténèbres et de les assumer jusqu'au bout.

 

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Joseph Conrad, Au coeur des ténèbres, GF Flammarion 1989, ( Heart of darknesss, 1899 ). Traduction et longue préface de J.-J. Mayoux, 214 p. ( 120 p. pour la nouvelle )

 

EXTRAITS

p.88/89

Une évocation des Romains débarquant en Angleterre à l'époque où elle était « l'un des lieux ténébreux de la terre » :

(...) Débarquer dans un marécage, marcher à travers bois, se sentir encerclé par cette sauvagerie, cette absolue sauvagerie – toute cette vie mystérieuse des solitudes, qui s'agite dans la forêt, dans la jungle, dans le coeur de l'homme sauvage. Et il n'y a pas non plus d'initiation à ces mystères. Il faut vivre au milieu de l'incompréhensible, et cela aussi est détestable. En outre il en émane une fascination qui fait son oeuvre sur notre homme. La fascination, comprenez-vous, de l'abominable. Imaginez les regrets grandissants, les désirs obsédants d'échapper, le dégoût impuissant, la capitulation, la haine.»

Il s'interrompit.

«Prenez-y garde», reprit-il, levant un avant-bras, du coude, la paume de la main tournée en dehors, de sorte qu'avec ses jambes pliées devant lui il avait la pose d'un Bouddha prêchant en habits européens et sans fleur de lotus, - « Prenez-y garde, nul de nous n'éprouverait tout   cela. Ce qui nous sauve, c'est l'efficacité – la volonté d'être efficace. Mais ces gars-là ne valaient pas cher, en réalité. Ce n'était pas des colonisateurs. Leur administration, c'était faire suer le burnous, rien de plus, je crois bien. C'étaient des conquérants, et pour ça, il ne faut que la force brute, pas de quoi se vanter, quand on l 'a, puisque cette force n'est qu'un accident, résultant de la faiblesse des autres. Ils attrapaient ce qu'ils pouvaient, selon les possibilités. C'était tout simplement la rapine à main armée, le meurtre avec circonstances aggravantes à grande échelle, et les hommes s'y livrant à l'aveuglette – comme il convient quand on a affaire aux ténèbres. La conquête de la terre, qui signifie principalement la prendre à des hommes d'une autre couleur que nous, ou dont le nez est un peu plus plat, n'est pas une jolie chose quand on la regarde de trop près. Ce qui la rachète n'est que l'idée. Une idée qui la soutienne; pas un prétexte sentimental mais une idée; et une foi désintéressée en cette idée – quelque chose à ériger devant quoi s'incliner, à quoi offrir un sacrifice ... » (...)

 

p.100/101

(...) Une fois, je me rappelle, nous sommes tombés sur un navire de guerre à l'ancre au large de la côte. On n'y voyait pas même une baraque, et ils bombardaient la brousse. Apparemment les Français faisaient une de leurs guerres dans ces parages. Le pavillon du navire pendait mou comme un chiffon; les gueules des longs canons de six pouces pointaient partout de la coque basse; la houle grasse, gluante le berçait paresseusement et le laissait retomber, balançant ses mâts grêles. Dans l'immensité vide de la terre, du ciel et de l'eau, il était là, incompréhensible, à tirer sur un continent. Boum ! Partait un canon de six pouces; une petite flamme jaillissait puis disparaissait; une petite fumée blanche se dissipait, un petit projectile faisait un faible sifflement - et rien n'arrivait. Rien ne pouvait arriver. L'action avait quelque chose de fou, le spectacle un air de bouffonnerie lugubre, qui ne furent pas amoindris parce que quelqu'un à bord m'assura sérieusement qu'il y avait un camp d'indigènes - ils disait ennemis! - cachés quelque part hors de vue.

«  Nous leur avons donné leurs lettres ( j'ai appris que les hommes sur ce navire solitaire mouraient des fièvres à raison de trois par jour) et nous avons poursuivi. Nous avons mouillé à d'autres endroits aux noms burlesques où la joyeuse danse de la mort et du trafic se poursuit dans un air torpide et terreux comme celui d'une catacombe surchauffée; tout le long d'une côte informe bordée de flots dangereux, comme si la nature elle-même avait voulu écarter les intrus. Nous avons pénétré dans des rivières, d'où nous sommes ressortis : des courants de mort vivante dont les rives se faisaient pourriture boueuse, dont l'eau épaissie en vase s'infiltrait parmi les palétuviers tourmentés qui semblaient se tordre vers nous dans l'extrémité d'un désespoir impuissant. Nulle part nous ne nous sommes arrêtés assez longtemps pour avoir une impression plus particulière, mais un sentiment diffus de stupeur oppressive et vague grandissait en moi. C'était comme un pèlerinage lassant parmi des débuts de cauchemar.

(...)

 

p. 135/137

(...) Le vapeur peinait lentement à longer le bord d'une noire et incompréhensible frénésie. L'homme préhistorique nous maudissait, nous implorait, nous accueillait – qui pouvait le dire ? Nous étions coupés de la compréhension de notre entourage; nous le dépassions en glissant comme des fantômes, étonnés et secrètement horrifiés, comme des hommes sains d'esprit feraient devant le déchaînement enthousiaste d'une maison de fous. Nous ne pouvions pas comprendre parce que nous étions trop loin et que nous ne nous rappelions plus , parce que nous voyagions dans la nuit des premiers âges, de ces âges disparus sans laisser à peine un signe et nul souvenir.

« La terre semblait  plus terrestre. Nous avons coutume de regarder la forme enchaînée d'un monstre vaincu, mais là – on regardait la créature monstrueuse et libre. Ce n'était pas de ce monde , et les hommes étaient - Non, ils n'étaient pas inhumains. Voilà, voyez-vous, c'était le pire de tout – ce soupçon qu'ils n'étaient pas inhumains. Cela vous pénétrait lentement. Ils braillaient, sautaient, pirouettaient, faisaient d'horrible grimaces, mais ce qui faisait frissonner, c'était la pensée de leur humanité – pareille à la nôtre - la pensée de notre parenté lointaine avec ce tumulte sauvage et passionné. Hideux; Oui, c'était assez hideux. Mais si on se trouvait assez homme, on reconnaissait en soi tout juste la trace la plus légère d'un écho à la terrible franchise de ce bruit, un obscur soupçon qu'il avait un sens qu'on pouvait – si éloigné qu'on fût de la nuit des premiers âges – comprendre. Et pourquoi pas ? L'esprit de l'homme est capable de tout – parce que tout y est, aussi bien tout le passé que tout l'avenir. Qu'y avait-il là, après tout ? - Joie, crainte, tristesse, dévouement , courage, colère – qui peut dire ? - mais vérité, oui - vérité dépouillée de sa draperie de temps. Que le sot soit bouche bée et frissonne – l'homme sait, et peut regarder sans ciller. Mais il faut qu'il soit homme, au moins autant que ceux-là sur la rive. Il faut qu'il rencontre cette vérité-là avec la sienne, - avec sa force intérieure. Les principes ne collent pas. Les acquis ? Vêtements, jolis oripeaux, - oripeaux qui s'envoleraient à la première bonne secousse. Non : il faut une croyance réfléchie. Un appel qui me vise dans ce chahut démoniaque – oui ? Fort bien. J'entends. J'admets, mais j'ai une voix, moi aussi, et pour le bien comme pour le mal elle est une parole qui ne peut être réduite au silence. Naturellement, le sot - c'est affaire de peur panique aussi bien que de beaux sentiments – est toujours sauf. Qui grogne par là ? Vous vous demandez pourquoi je n'ai pas gagné la rive pour être du cri et de la danse ? Eh bien non, je ne l'ai pas fait. Beaux sentiments, dîtes-vous ? Au diable les beaux sentiments ! Je n'avais pas le temps. Il fallait que je tripote céruse et bandes de couvertures de laine pour aider à bander ces conduites qui fuyaient – je vous dis. Il fallait que je surveille la barre, et que je déjoue les obstacles, et que je fasse marcher mon pot de fer-blanc vaille que vaille. Il y avait dans tout ça assez de vérité de surface pour sauver un homme plus sage. Et entre temps il fallait que je m'occupe du sauvage qui était chauffeur. C'était un spécimen amélioré : il savait mettre à feu une chaudière verticale. Il était là, au-dessous de moi, et, ma parole, le regarder était aussi édifiant que de voir un chien, en une caricature de pantalons et chapeau à plumes, qui marche sur ses pattes de derrière.(...)

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Publié dans Micro-fiction

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T
Bonjour<br /> J'ai bien aimé votre lecture. Je me permets de vous suggérer le magnifique roman de Giono Un roi sans divertissement, tissé de thèmes que vous avez bien vus dans Au cœur des ténèbres.
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E
Merci pour la suggestion !
O
<br /> Mathias Enard, dans sa Rue des voleurs (Actes Sud, 2012) s'inspire du personnage du colonel Kurtz pour son M. Cruz, spécialiste es ramassage de cadavres de migrants naufragés "l'horreur,<br /> l'horreur!".<br />
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L
<br /> Article intéressant qui rend bien compte de ce livre que je viens de terminer.<br />
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