"Carnets de Marche", d'Angèle Paoli

Publié le par Emmanuelle Caminade

  Carnets de Marche

 

Contrairement à mes habitudes, j'ai lu les Carnets de Marche d'Angèle Paoli avec des attentes . Je savais en effet que cette marche se déroulait dans l'ouest du Cap Corse - une terre à laquelle je suis attachée - et sur un mode répétitif et solitaire propice à l'observation et à la rêverie. Et je m'attendais à voir surgir de ce double cheminement un regard poétique, un regard étranger, innocent, sur un monde connu.

Or, si j'ai apprécié l'authenticité de nombreux passages évoquant les bruits et les odeurs, les couleurs et les lumières, la faune ou la flore..., si j'ai retrouvé le contraste exacerbé entre l'immuable et le changeant, le mouvant,  de ces paysages à la fois montagneux et maritimes , l'aspect égocentré de ces carnets où prime un regard introspectif m'a un peu déroutée.

La marche semble en effet y revêtir une fonction thérapeutique pour une héroïne et narratrice qui, submergée par le flot de son monologue intérieur, semble plus imprimer ses angoisses et ses peines, ses rêves et ses souvenirs, ses lectures et ses projets sur les paysages que s' abandonner à ce dernier, du moins dans un premier temps.


 

Néanmoins, si je fais abstraction de mes attentes et prends ces carnets pour ce qu'ils sont, à savoir une auto-fiction, force est de leur reconnaître une cohérence certaine , notamment dans l'évolution du regard qui s'y dessine.

 

La narratrice, en perte de repères, sentant proche la rupture avec la femme aimée tente de trouver d'autres marques en s'ancrant dans sa terre d'enfance . Et cette marche d'une héroïne perturbée, à l'esprit encombré par de multiples pensées, qui tente d'oublier, de se fuir ou de se trouver, m'a touchée par cette aspiration au détachement qui en émane. Détachement non seulement de la femme aimée mais de la vie aimée, aspiration au détachement de soi, comme pour anticiper la rupture définitive de la mort. Et la narratrice s'interroge, faisant écho, pour moi, à un poème d'Andrée Chedid 1) :

«Sauras-tu un jour glisser tes pas dans une vie autre ? Est-ce toujours toi ? Es-tu autre ?» .


Ces carnets me sont alors apparus comme une recherche de sérénité dans un retour fusionnel à la terre-mère, à la matrice originelle. Retourner au sexe de la terre, «le sexe et la mort  à quelques mètres de distance» , la mort couronnant la vie 1).

Et, peu à peu, l'héroïne s'apaise et se délivre de sa pensée pour se laisser absorber par ses sensations et se fondre dans la nature, faisant le «deuil» de son amour et de la vie éphémère. Devenir «arbre», être «oiseau et nid», "se fondre dans le soleil et la fraîcheur de la vague, se laisser enrouler dans sa paisible profondeur"...

 

La lecture des premières pages de ces carnets m'a quand même été un peu gâchée par le jeu de l'auteure sur les pronoms, sa narration alternant le "elle", le "tu" et le "je" avec une certaine brutalité.

Certes, cet aspect saccadé traduit bien le désarroi et les hésitations d'une héroïne qui peine à «mettre de l'ordre dans ses fragments» mais cela rend, à mon sens,  la lecture trop confuse et heurtée et donne au texte un côté un peu artificiel, renforcé par l'ambigüité du "elle" désignant tour à tour la narratrice ou la femme aimée.

Fort heureusement,  le "je" finit par s'affirmer , réussissant paradoxalement à mieux traduire l'amorce du détachement final de l'héroïne que ses vaines tentatives illustrées par ce "tu", dédoublement faisant dialoguer deux parties de soi, et surtout ce "elle" qui m'a semblé plus relever de la mise en avant, de l'auto-mise en scène que  de la distanciation et m'a évoqué un passage de L'amant de Marguerite Duras 2).

Aussi les plus belles pages se situent-elles, pour moi, vers la fin quand la narratrice s'abandonne, «oublie qui elle est» , quand l'écriture, débarrassée de tout artifice, rayonne dans sa simplicité.

 

1)

Ô mon aimé, la mort couronne la vie

Et je ne sais nous voir

Ni tout à fait sans l'une

Ni tout à fait en l'autre.  

Sur l'eau du fleuve

Nos ombre ont pâli

Ah qu'elles étaient légères

Et comme on y croyait

Nous passons nous glissons

Images englouties

Bien avant la pierre sourde

Et tout ce qui n'est pas.

 

Andrée Chedid, Textes pour la terre aimée, Ombre, 1955.

 

2) Le passage de la rencontre avec l'amant sur le bac

 

 

Angele-Paoli.jpg

Photo tirée du site de l'auteure :http://terresdefemmes.blogs.com/

Carnets de Marche, Angèle Paoli, Les éditions du Petit pois, juin 2010, 126 p.

 

EXTRAITS :



p.99/100

 

(...) Sentir, seulement sentir ce désir-là de marcher à nouveau sur la route sombre, de renouer avec les feuillages argentés du myrte, le frissonnement tendre des bruyères, l'odeur humide des talus déchaussés par les coups des hommes, ressembler à la bogue verte qui déboule soudain devant moi, me faire caméléon du vent, rejoindre Andoar dans ses cimes, laisser le vide prendre place aux abords du non-désir. Je voudrais trouver le temps d'avant le temps de ma préhistoire inconsciente. Eros est mort ici, à la Croix. Une vipère gît sous la roche. Nid de fourmis agglutiné dans l'or de la plaie.


 

p.101

 

Ils sont là tous les deux dans la lumière du matin. Ils se font face, silencieux, observent, paisibles, la montée du soleil derrière la montagne. Le petit port est désert. Les volets sont clos sur les désordres d'août. Le clocher de Saint Roch, immobile, s'arrime à son immuable solitude. Que reste-t-il de l'été, se demandent aussi les crabes rendus au ralenti de leur marche? La lumière fait des ronds dans l'eau. Ils se toisent l'un l'autre, respirent les légèretés de l'air. Ne plus garder que cela, cette clarté originelle, se fondre dans le soleil et la fraîcheur de la vague, se laisser enrouler dans sa paisible profondeur.

Publié dans Récit - carnet...

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S
<br /> <br /> Merci d'avoir pris le temps de cette longue réponse, qui montre les bienfaits de la discussion simple.<br /> <br /> <br /> Je reviendrai vous voir,<br /> <br /> <br /> Bien à vous<br /> <br /> <br /> Sylvie Saliceti<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Les carnets de marche tiennent en général de "l'exploration de l'intime" en effet, mais ils éclairent aussi pour les autres ces passages entre deux mondes que le poète sait si bien saisir.<br /> <br /> <br /> Et ceux d'Angèle Paoli s'en démarquent, à mon sens,  car ils sont moins les observations, les impressions et les réflexions spontanées notées par un poète disponible et serein au fil de sa<br /> marche que le récit d'un voyage initiatique – et là , je suis totalement en accord avec vous. Voyage initiatique de la narratrice qui commence, pour moi, comme un parcours thérapeutique<br /> individuel et délibéré.<br /> <br /> <br /> Et, dans la logique de cette optique, mes critiques du texte d'A. Paoli s'estompent – ce que je notais bien dans mon billet . L'écriture acquiert une tonalité juste , la fragmentation introduite<br /> par l'alternance des pronoms souligne parfaitement l'état psychique de l'héroïne...<br /> <br /> <br />  Je regrette de ne pas avoir pu être emportée totalement dès le début de ces Carnets , malgré des notations  justes d'une belle et sobre écriture, car l'image de cette narratrice à<br /> l'esprit encombré par tant de préoccupations - parfois très matérielles – venait me barrer le seuil, m'empêcher de la suivre dans son parcours .<br /> <br /> <br /> Une impression relevant donc du subjectif mais reposant néanmoins sur des caractéristiques précises du texte.<br /> <br /> <br /> J'ai ressenti ainsi cette alternance très rapprochée de 3 pronoms désignant la narratrice comme des à-coups successifs me ramenant brutalement à terre et j'ai buté particulièrement sur ce "elle"<br /> qui, associé à une écriture de l'instant présent, introduit une distanciation très artificielle relevant plus pour moi de la mise en avant que de l'effacement. Un "elle" par ailleurs ambivalent,<br /> nécessitant une fraction de seconde de réflexion à chaque occurrence...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aussi n'ai je pu être "happée" qu'au terme du voyage (et j'ai bien, finalement, vécu aussi ce voyage comme une quête, même si l'objet de cette quête pour moi diffère un peu ), quand la narratrice<br /> s'allège , se déleste de son corps désirant et de ses pensées envahissantes pour se diluer, se fondre dans l'harmonie de l'univers. Apaisée, contente et rassasiée, enfin prête ...<br /> <br /> <br /> Une fin marquée par le retour à la simplicité du "je", traduisant pour vous l'unité retrouvée d'une héroïne ayant survécu à l'épreuve, et  ressentie, personnellement , comme la conquête de<br /> son moi véritable par une narratrice ayant réussi à s'oublier et qui  semble enfin prête à glisser ses pas dans une vie autre ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> <br /> Découverte de ce site, riche,<br /> foisonnant.<br /> <br /> <br /> Voilà: ouverture sur les Carnets de<br /> marche d’Angèle Paoli, lus il n’y a pas si longtemps. Pour le plaisir, par simple désir d’échange et de partage -lesquels semblent guider le travail de ce blog- je laisse ce mot. D'autant que<br /> le travail sur les pronoms me semble être un débat particulièrement intéressant, voire novateur, ainsi poussé à ce point.<br /> <br /> <br /> Oui, pour évoquer ma lecture<br /> personnelle des Carnets de marche, une lecture dont je me rappelle qu’elle fut vécue en apnée, d’un bout à l’autre sans respirer davantage que les ponctuations ménagées par le texte.<br /> <br /> <br /> Témoigner surtout de ce qui me paraît<br /> constituer l’une des forces-clefs des Carnets : l’exploration de l’intime, mais ce trait est de l’essence de tous les Carnets.<br /> <br /> <br /> Phénomène notable ici :<br /> l’authenticité se double d’une profondeur telle que l’expérience devient initiatique.<br /> <br /> <br /> Pour ma part en effet, j’ai bien lu le<br /> récit d’une initiation, laquelle étymologiquement marque le commencement, la (re)naissance. En l’occurrence, tout y est : une héroïne-voyageuse, une topographie close, réelle et<br /> symbolique, un lieu de départ, cet ailleurs et cette vie d’avant abandonnés derrière soi. Le seuil, lieu de transition entre les mondes réel et surnaturel est lui constitué des chemins de la<br /> marche (Franchiras-tu l’enceinte sacrée (…) ? Tu restes droite sur le seuil tu tournes autour de l’antique demeure(…) p70), quant aux méandres intérieurs, ils mènent vers un état spirituel<br /> supérieur à celui qui était familier avant la traversée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Dans cette optique, le J-E-U des  Je/ tu /elle…ne dit rien d’autre que la souffrance initiale de l’identité,<br /> s’engageant dans l’âpre traversée. S’il fallait une preuve, observons qu’au fil du récit, l’alternance entre les « elle » et « tu » qui désignent la narratrice finissent par<br /> laisser la part belle au « je », comme pour annoncer que l’objet de la quête se rapproche.<br /> <br /> <br /> Aussi ce "JE " qui s'impose pour finir<br /> - comme une victoire au fil du texte- m’évoque Paul Auster (La chambre dérobée) : "Comme dans toute initiation, c'est dans le fait même de survivre qu'est le triomphe."<br /> <br /> <br /> Unité retrouvée.<br /> <br /> <br /> Effet de tension accentué par la<br /> fragmentation du style – puissant, et alternant prose pure, poésie et prose poétique, références très contemporaines et classiques- s’opérant sans que l’unité de la narration ne soit atteinte,<br /> une prouesse au regard de ce foisonnement stylistique.<br /> <br /> <br /> Authenticité. Profondeur. Toutes<br /> raisons sans doute qui ont fait dire récemment à Jean-Michel Maulpoix à propos des Carnets de marche d’A. Paoli que « l’écriture est d’une belle précision et d’une tonalité très<br /> juste.»<br /> <br /> <br /> Ceci étant, bien sûr tous les débats<br /> sont ouverts<br /> <br /> <br /> Sylvie Saliceti<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Merci de cet intéressant commentaire qui me pousse à préciser ma lecture et mes réserves.<br /> <br /> <br /> ( ci-dessous)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> <br /> J'aime bien votre franc-parler, Emmanuelle, qui rejoint par certains aspects celui d'Angèle. Je ne pense pas toutefois que ce soit vos critiques qui soient à l'origine de ce peu de réactions<br /> (quant aux réactions, elles ne sont issues pour l'instant que de la "garde rapprochée" d'Angèle [sourire]...). L'absence de réactions vient de ce que le lectorat d'Angèle est majoritairement non<br /> corse, à quelques rares exceptions près, et que votre lectorat est lui principalement corse. Quel Corse pourrait s'aviser de faire un commentaire, puisque - hors F-X R et une libraire de Bastia -<br /> aucun insulaire n'a lu cet ouvrage, qui n'est pas dans les têtes de gondole des hypermarchés *. Ceci expliquant donc cela. <br /> <br /> <br /> Très amicalement<br /> <br /> <br /> Y<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> * En Corse, on ne le trouve que dans la librairie Point de rencontre, à Bastia. <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Certes , ce sont essentiellement les lecteurs corses qui réagissent à mes chroniques sur des livres corses - et quasiment jamais à mes autres chroniques pourtant largement majoritaires -, mais il<br /> ne faut pas en déduire que mon "lectorat est principalement corse" !  Loin de là ! Mon lectorat est surtout peu étendu ...<br /> <br /> <br /> Amicalement et à très bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> <br /> Je crains hélas, Emmanuelle, que vous demeuriez un peu esseulée dans votre approche. Je procède moi-même à la compilation des recensions portant sur ces Carnets, et je n'ai pas connaissance de<br /> notes critiques venant conforter votre point de vue. Je peux en revanche vous communiquer un certain nombre de témoignages, notamment ceux mis en ligne sur TdF. En voici un, parmi d'autres, celui<br /> de la poète Ile Eniger :<br /> <br /> <br /> "Aujourd'hui je me suis astreinte à décrocher des contraintes quotidiennes. C'était un jour de<br /> dimanche gris pluie qui m'engageait à aller à un essentiel plus intériorisé. Devant la pile impressionnante (plus de 50 !) livres en retard de lecture sur une étagère, j'ai pris le vôtre et n'en<br /> suis sortie qu'à l'instant. Votre Carnets de marche m'a happée littéralement. Je ne saurais vous dire dans le détail tout ce que j'y ai vu et senti, vous dire simplement que ce<br /> fut multitude et écho.<br /> <br /> <br /> Je vous écris pour vous dire cette émotion vive, vivante, palpitante, poignante, précise comme une lame, qui attise votre livre ; la douleur intime à la douleur, sensation reconnue comme la<br /> pointe d'un aigu porté déjà en soi. Votre écriture sobre, précise, débarrassée d'effets superflus, une façon d'être austère et nuancée, oui, j'ai vraiment beaucoup aimé vos marches à l'intérieur<br /> de l'extérieur ou le contraire. La puissance du souffle jusqu'à l'apnée.<br /> J'ai lu d'un coup. Je relirai, pour reprendre haleine, tranquillement. Ce fut un grand moment que cette lecture, je ne connais pas la Corse, mais je l'ai rencontrée. Je ne vous connais pas mais<br /> je vous ai rencontrée. Merci Angèle."<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Rassurez-vous, je ne cherche nullement la caution d' autres avis et je me réjouis que beaucoup aient été "happés" par ce texte dont j'ai apprécié de nombreux passages sans jamais pouvoir <br /> m'y abandonner totalement (notamment   en raison de ce jeu sur les pronoms.)<br /> <br /> <br /> Il me semble , vu les réactions - et les non-réactions - que mes critiques dérangent un peu ...<br /> <br /> <br /> Je rappelle que ce blog de lectrice ne prétend pas faire autorité, et  qu'il n'est pas non plus une tribune promotionnelle. J'y rends compte de mes lectures en toute sincérité et liberté. Et<br /> il serait malhonnête de ma part , et  irrespectueux pour l'auteure, de taire mes réserves.<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> J'adhère en partie au bel article de Cécile Oumbani mais «au-delà de l'enclos oseras-tu avancer ?» , cette belle expression d'A. Paoli, résonne pour moi différemment .<br /> <br /> <br /> Je constate que ma lecture s'inscrit à l'inverse de celle d'Emmanuel F. disant en conclusion de sa chronique : «  ce n'est sans doute pas l'apaisement ou la sérénité qui se<br /> trouvent au bout de chemin» .<br /> <br /> <br /> J'apprécie l'ardeur et la sincérité avec laquelle F. Renucci fait part de ses enthousiasmes tout en regrettant qu'il ne mentionne pas de réserves, même minimes . (Serait-ce à moi<br /> seule d'endosser la responsabilité d'émettre quelques critiques négatives sur un livre qui a su par ailleurs me toucher ? )<br /> <br /> <br /> J'ai trouvé très intéressante l'analyse de Tristan Hordé car il s'attarde sur ce jeu autour des pronoms – dont l'importance centrale dans ce texte est soulignée par la narratrice<br /> elle-même – et il me semble, paradoxalement, le rejoindre en partie: le retour au "je" comme un non-besoin de se dissimuler , ou pour moi de se mettre en scène – mais finalement, est-ce si<br /> éloigné ? -. Le "je"  permettant, dans sa simplicité, à la narratrice "d'être ce quelle est", ce qu'elle est véritablement, ce qui s'affirme pour moi dans le détachement de soi...<br /> <br /> <br /> De même, ces notes de Sylvie G. Fabre ne me semblent pas aussi loin de mon interprétation qu'il n'y paraît : "mourir, pour , en un audacieux retournement, renaître à la vie ?"...<br /> <br /> <br /> Quant à Christiane Parrat, je ne partage pas  son point de vue sur l'écriture de ces Carnets, du moins en ce qui concerne les premières pages: "122 pages d'une écriture<br /> limpide d'une absolue fluidité" ?<br /> <br /> <br /> Eh bien, nous aurons matière à discuter !<br /> <br /> <br /> (Certes,  je suis bien esseulée dans mes critiques et j'ignore si dans la presse quelques échos négatifs se sont fait entendre , mais c'est rarement dans la revue de presse d'un éditeur<br /> qu'il faut les chercher ... )<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> J'ai écorché le nom de Cécile Oumhani !<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> <br /> Bonjour Emmanuelle, bonjour Guidu,<br /> <br /> <br /> Pour se faire une idée plus complète des articles critiques sur les Carnets de marche d'Angèle Paoli, je suggère pour ma part de se reporter à la revue de presse de l'éditeur. Un autre article est annoncé par la revue<br /> littéraire Diptyque (n°2) qui sort ce mois-ci.<br /> <br /> <br /> Très amicalement et à très bientôt.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de ce lien qui a le mérite de nous faire accéder à des lectures diverses et surtout à des chroniques bien plus approfondies que le court et modeste billet que j'ai consacré à ces<br /> Carnets. <br /> <br /> <br /> Pour plus de lisibilité , je vous livre quelques remarques sur ces 6 chroniques ci-dessous : une amorce au débat !<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Samedi 19 mars 2011, 18 h - 20 h<br /> <br /> <br /> Amicale corse d'Aix en Provence, 7 avenue Laurent Vibert<br /> <br /> <br /> Rencontre avec Angèle Paoli,  Yves Thomas et Guidu Antonietti,<br /> créateurs de la revue littéraire et artistique "Terres de femmes"<br /> <br /> <br /> ( vente et dédicace des Carnets de Marche)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br />  Une  autre critique :<br /> <br /> <br /> - Carnets de Marche-  est un livre incandescent, flamboyant, d'une nudité intense et d'une grande<br /> finesse psychologique. Tout de l'âme de la marcheuse y est interrogé.<br /> <br /> <br /> Christiane Parrat  dans la revue Le Quai<br /> des Lettres, La Rochelle, septembre 2010<br /> <br /> <br /> http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2010/07/ang%C3%A8le-paoli-carnets-de-marche.html<br /> <br /> <br /> Guidu Antonietti di Cinarca<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Merci de signaler une autre critique . La diversité des lectures enrichit toujours un texte .<br /> <br /> <br /> Et nous pourrons discuter de ces  Carnets de marche  de vive voix, je l'espère, le 19 mars ( renseignements ci-dessous).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />