Les jeunes constellations : Prédilection pour un naufrage, de Rayas Richa

Publié le par Emmanuelle Caminade

Les jeunes constellations : Prédilection pour un naufrage, de Rayas Richa

Par l'extrême richesse et la singularité éblouissante de sa langue et de son univers, Rayas Richa s'était imposé comme écrivain dès la publication de son premier roman Les jeunes constellations (L'arbre vengeur, 2016) : un véritable ovni littéraire. Et, alors que j'en avais longtemps guetté la sortie, en vain, c'est un autre éditeur, Quidam, qui publie enfin ce second roman tant attendu !

Prédilection pour un naufrage se présente comme le deuxième volet d'une trilogie intitulée Les Jeunes constellations, ce qui n'est pas vraiment une surprise car une suite se profilait aisément à la fin du premier – lequel est de plus judicieusement réédité en même temps dans la collection de poche Les nomades sous le titre Une croisade buissonnière.

 

 

Le premier tome était un roman d'apprentissage ayant la forme d'un journal de voyage rédigé par un jeune bâtard de dix-sept ans agité de rêves et de désirs. Ce dernier, dont la mère était morte à la naissance et l'enfance avait été "orpheline de tendresse", y partait rejoindre en son fief oriental son vieux géniteur libidineux inconnu qui, se souvenant soudain de lui, l'avait invité, lui envoyant par la même occasion le journal de son propre voyage et la carte des bordels jalonnant la route des croisés !

Avec son précepteur Pelléas, philosophe jouisseur désireux de lui montrer le monde et de lui apprendre à vivre, il avait ainsi quitté le royaume des Francs pour traverser la rustre Alémanie moyenâgeuse et les Alpes et redescendre vers la Venise civilisée où ils devaient s'embarquer pour Constantinople. Mais la cité des doges avait été fatale à son fidèle mentor et il avait dû faire le deuil de celui par le regard duquel il voyait la vie, se retrouvant désormais désemparé, seul et nu pour affronter son destin.

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons donc notre narrateur à bord de La Fortunera, navire en piteux état voguant au-dessus des abysses à la merci des vents et des avaries, et transportant essentiellement de cupides marchands et une horde de croisés aux appétits grossiers gagnant la Terre Sainte. Il s'y fera cependant des amis : le charpentier Willy qui le prendra sous son aile et le maître coq l'Uccellino, tombant même amoureux de Tíamat, l'intrépide fille du capitaine de deux ans sa cadette. 

Ce voyage maritime sera riche de péripéties et le jeune héros en pleine crise existentielle, s'interrogeant sur la condition humaine et le sens de la vie, se réfugiera avec mélancolie dans la rêverie et l'écriture pour lécher ses plaies et garder trace de toutes ces «choses qui ne font que passer» (1), observant son entourage comme les paysages qui défilent ou écoutant les histoires qu'on lui raconte …

1) Cf l'épigraphe :

Choses qui ne font que passer :

Un bateau dont la voile est hissée.

L'âge des gens.

Le printemps, l'été, l'automne, l'hiver.

(Sei Shônagon, Notes de chevet )

 

De la dualité et de l'harmonie

«C'est souvent comme ça la vie. Ca vous donne la face et le revers, impossible de démêler le moindre fil.»

Tout le livre s'inscrit sous le signe de la dualité de la vie, de cette dualité présente dans toute réalité observable qu'il s'agisse de la vie et de la mort, du jour et de la nuit, de la beauté et de la laideur, ou de la brutalité et de la douceur … : deux faces d'une même pièce. Abandonnant la succession des jours de la semaine, le journal de ce deuxième tome se focalise ainsi sur l'alternance des jours et des nuits, tandis que le choix du prénom de Tíamat renvoie à cette divinité maritime ambivalente de la mythologie babylonienne incarnant la dualité de la création et de la destruction.

Au cours de la traversée, notre héros est d'abord confronté aux bas instincts des passagers - notamment des croisés - décuplés au moindre incident : «Ils veulent tous vivre encore un peu. Pour eux ça signifie s'enrichir, s'élever, s'écraser les uns les autres et copuler à moindre frais. Ces types-là quand ils prient, c'est seulement pour survivre en regardant, si possible, crever leurs voisins.». Et lors de certaines escales où il s'enfonce imprudemment dans des ruelles obscures, il rencontre la misère et ses vices. Mais il goûte néanmoins aussi la douceur de l'amitié ou de l'amour et la beauté des paysages.

Ayant déjà vécu aux côtés de «Grand-mèrde» et «Grand-pire» une enfance dépourvue d'amour, la rencontre concrète de la mort va achever de le perturber. Après la disparition éprouvante de Pelléas, la mort si inattendue d'un jeune croisé au cours de la navigation met en effet bouffonnement en lumière l'absurdité de la vie. Le monde lui semble alors une farce et il va sombrer dans une profonde mélancolie : «Partout des nuages au lainage chiné-effiloché - je les connaissais ; tu tires sur un fil, ça dévide toutes les tristesses.»

Et dans son mal-être, ce narrateur insomniaque cherche le refuge de la nuit, se noyant dans la contemplation solitaire de ces «ténèbres enguirlandés d'étoiles».

La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reçue.
(Evangile de Saint Jean)

Nous suivons ainsi le héros durant onze jours et onze nuits - ce nombre représentant la dualité du 1 reflété en lui-même et symbolisant l'équilibre entre l'ombre et la lumière. Un héros en quête d'harmonie qui la nuit contemple ces jeux de lumière de la lune sur la noirceur abyssale de la mer : «Ce soir elle est si joufflue et imbibée qu'elle a renversé son bock de bière sur la grande nappe outremer.»/ «l'écume se teinte d'or. Elle me fait penser aux pages précieuses d'un vieux manuscrit – Là-haut, la lune, avec son crâne d'érudit, se penche dessus pour en parfaire les enluminures.»

Seul sur le pont, il tâtonne «pour trouver des liens entre [son] gouffre et le silence des choses», semblant chercher à accueillir une vérité, un sens. Se perdant «dans le ciel sans mémoire et sans réponse. Dans ce ciel farci d'étoiles déglinguées», il y dessine ainsi «des constellations boiteuses et dansantes».

 

Un bel éloge de la fiction

 

Prédilection pour un naufrage s'apparente moins à un journal de voyage qu'à un roman, son découpage en onze jours et nuits étant chapeauté par de malicieux titres de chapitre en lettres capitales. Et dans ce livre des dix et une nuits le narrateur, se muant en Shéhérazade, semble vouloir repousser l'échéance fatale. Comme Sadegh le singe rêvant de «l'alphabet des hommes», il lui faut en effet «des mots pour faire durer les choses en lui, les arracher au passage du temps». Et, outre celles tirées de sa lecture du journal de son père dessinant une sorte de contrepoint à ses propres aventures, il enchâsse de nombreuses histoires dans son récit.

Tíamat y raconte ainsi l'histoire de l'Uccellino, se mettant aussi à se raconter et jaugeant l'effet de son récit. L'Uccellino consent à raconter l'histoire du capitaine à condition qu'il n'en soit rien répété (d'où son cryptage), un voisin de table dans une auberge explique pourquoi à Zadar tous les jeunes écrivent, tandis qu'à Spalato c'est un ancien marin devenu tavernier qui «raconte sa nouvelle existence loin des flots» et les exactions des barbares dans la ville. Sur La Fortunera, le Padre Ladislas lit, lui, le livre de Jonas à ses ouailles ; à Porto Camera (l'inconnue des portulans), un indigène décrit comment la vie s'organise dans son île idyllique, un forgeron ayant fui les guerres et leurs massacres y racontant sa propre histoire. Enfin le narrateur finit lui aussi par raconter ses souvenirs d'enfance à Tíamat qui l'exige. Mais les souvenirs sont «les putains de la mémoire. Ils sont bien grimés, bien apprêtés(...) C'est une glaise bien commode pour se camoufler à soi-même, pour se façonner un autre visage, pour mendier compassions ou admirations».

 

La Traversée,  Willy Charps

Enfant déjà, pour trouver le sommeil, le héros s'imaginait à bord d'un navire voguant sous terre bien à l'abri : «il me suffisait de dire un mot et des déserts crissaient, des montagnes se réveillaient, des pays s'improvisaient». Et le sous-titre du troisième chapitre (Nuit 1 : Quai de Rovinj (avant de lever l'encre)» ), ne laisse guère de doute. : ce voyage est une traversée intime et imaginaire nous faisant naviguer à travers ses émotions et ses rêves. 

«Si un jour je me décidais à raconter mon histoire, je l'appellerais ma vie à contre-temps ou prédilection pour un naufrage», nous avoue le héros, Rayas Richa développant ainsi une astucieuse mise en abyme tout en s'amusant à utiliser le champ lexical de l'écriture dans de nombreuses métaphores : «J'attendais le moment où le soleil viendrait soulever la page de l'horizon» / «La nuit se recroqueville et se froisse comme un mauvais brouillon».

Son héros en effet ne sait comment vivre, il lui est impossible de sentir les choses s'il ne les écrit pas. Aussi, refusant de plonger dans le jeu de la vie, préfère-t-il essayer d'écrire : «Je quémande à la terre ses beautés, je les plante dans mon grand désordre. Je les écris, je rassemble des groupes de mots. Je les pèse, je les plante »...

Et nous le voyons toujours en train de noter en vue d'écrire : «Les nuages ont des tronches épaisses et l'oeil noir. Nuages gitans du crépuscule. Je note ça dans un coin de ma tête». Toujours à «gribouiller», à griffonner «des paroles bravaches pour taire [sa] peur». Toujours «à farder les choses» :  «je m'en voulais un peu d'avoir tout dépeint dans cette couleur terreuse. Je n'avais rien dit de Pelléas, de la forêt qui fume avant le lever du jour ; de la nuit, riant sous les caresses des grands chênes.» Et l'auteur associe le lecteur à son travail d'écriture, de choix des mots...

«Dès que je parle, je ressens douloureusement combien mon existence n'est au fond qu'une fiction», avoue de plus le narrateur pour qui alors mourir ne serait «presque rien. Rien qu'une phrase pas faite.»

 

 

Une véritable odyssée stylistique

 

On retrouve avec un immense bonheur cette écriture inventive de Rayas Richa nourrissant un univers singulier empreint de mystère et scintillant dans la nuit comme des étoiles. Une écriture tant ludique que poétique, riche d'images et de symboles, dont les trouvailles fusent de toute part dans un rythme soutenu, et qui nous étonne, nous fait rire ou nous émeut profondément.

«Un homme... ça ne fait que répéter ; ça choisit seulement parmi les échos de ceux qui l'ont précédé.» Un écrivain aussi. Et l'auteur, jouant à fond de l'intertextualité, fait reposer son roman sur tout un réseau de citations, de pastiches ou d'allusions. Il cite ainsi par exemple tant Thucydide, le poète latin Quintus Ennius que Mallarmé ou Proust..., pastiche un célèbre poème de Rutebeuf ou fait ironiquement résonner l'écho du choeur Steurmann, lass die Wacht de Der fliegende Holländer de Wagner à la fin d'un premier chapitre intitulé "Pas de littérature maritime" (2) ! Glissant nombre d'allusions plus ou moins détournées à des titres de poèmes, de livres ou de films, il parodie de plus avec brio moult proverbes ou expressions toutes faites : «A défaut de merles, ils vomissent des grives»/ «Propriété privée, ne pas trépasser»/ «Rien ne sert de courir, le malheur arrive à point»/ «Son mari du jour, tout menu»...

On se sent ainsi en terrain connu tout en étant constamment surpris, d'autant plus que l'auteur se donne une très grande liberté narrative – mais toujours à bon escient.

 

Rayas Richa n'hésite pas ainsi à donner à sa prose une forme théâtrale quand la vie semble une farce ou à la muer en poème selon les états d'âme de son héros, tandis qu'il renouvelle volontiers la présentation des dialogues pour donner plus de présence à ses interlocuteurs (3). Dans son monde coloré, bariolé, il entremêle de plus les langues avec vigueur (recourant beaucoup à l'anglais ou dans une moindre mesure à l'italien ou même au latin), comme les registres lexicaux (vocabulaire familier, mots rares ou spécialisés - notamment dans le domaine de la marine), et il se livre à de nombreux jeux de mots,  affectionnant les néologismes.

Et si l'auteur possède une écriture musicale, tant au niveau des rythmes que des sonorités (4), celle-ci fourmille surtout d'étranges métaphores à la beauté déstabilisante traduisant une autre appréhension du monde. Recourant essentiellement au procédé de la personnalisation bouleversant les hiérarchies, il dépasse ainsi notre perception limitée de la nature, des paysages et des choses familières qui nous entourent : «Dans les silences, j'entends les agaves aiguiser leurs poignards»/«La terre aussi affleurait avec sa chair boursouflée de collines, de cloques et par endroits d'ecchymoses ;»/ «La lumière est tapie sous l'horizon. Elle me fait penser à un petit chat qui se cache pour mourir.»/«A bâbord : des falaises se tiennent par la main. On dirait qu'elles vont se mettre à danser comme de grosses villageoises fêtant les vendanges. Grappes de vagues sous leurs pieds. L'écume jaillit du pressoir. »...

Une écriture onirique qui élargit notre regard et nous fait pressentir un autre univers : «J'avais sous les mains le vernis de la nuit. Des syllabes y glissaient, des retardataires, des affolées. C'étaient les restes des mots que les choses s'échangent pendant le sommeil des hommes. »

2)

«(…)

Laisse les morts border les morts.

Reviens à bord.

(…)

Ecoute le cri des vagues,

Ce tintamarre qu'elles font en pinçant les rayons du soleil.

HO HO HEYA HO

(...)

3) Ces derniers s'affirmant directement, sans verbe introducteur en début (ou parfois à en fin) de tirade :

- Moi :

- Willy :

4) Une langue riche notamment d'allitérations : «Et la mer, au diapason, lave lascive, pourlèche le navire avec la langue des félins» ...

 

Jérusalem céleste

Une avancée vers la lumière

 

Dans un mouvement déjà amorcé à la fin du précédent volume, la tonalité de ce roman s'infléchit très habilement au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'Orient, moins comique et truculente qu'au début elle devient de plus en plus plus poétique et spirituelle. L'Orient est en effet symboliquement un lieu de lumière et cette avancée vers l'Est semble une avancé vers Dieu (ce que pourrait confirmer la structuration du roman en vingt-six chapitres (5)), tout le récit étant de plus ponctué de citations tirées des Ecritures - venant toujours fort à propos pour l'illustrer ou le commenter.

Alors que les deux extraits du journal du père cités dans Une croisade buissonnière étaient consacrés à la «relation de ses coïts», on observe un revirement dès le cinquième chapitre (intitulé "Papa change de camp"), ce voyage l'ayant visiblement transformé.

S'engageant plus profondément vers l'Est, l'auteur nous transporte de plus au quatorzième chapitre dans une petite communauté d'îliens où règne l'harmonie, Willy s'ébaudissant d'être en pareil Eden alors qu'«en vingt ans de pérégrinations il n'avait jamais traversé contrée sans ventre qui crie famine ou bras qui répande le sang». Et dans le récit du forgeron qui y est inséré, ce dernier souligne ce contraste entre cette Jérusalem terrestre (dont le héros, lui, se méfie) et cet Ouest dont il vient :«Quand on va à l'ouest, (...) il n'y a qu'une horde de chiens qui s'entredévorent en rêvant de devenir le chef de la meute. Là-bas il faut mordre sans cesse ; là-bas on est sans cesse mordu. C'est une humanité pleine de mâchoires, d'ahuris âpres au profit.» Un portrait n'ayant rien perdu de son actualité ! 

Enfin au vingtième chapitre le capitaine, après leur avoir joué un tour, réussit à se débarrasser des croisés, ces «bouchers de Dieu» sans foi ni loi. La Fortunera met alors le cap sur Candie (actuelle Heraklion, en Crète) où le héros pourra trouver un navire pour Jaffa, porte du royaume de Jérusalem, de la Terre Sainte.

5) En gématrie hébraïque, le nombre 26 a en effet la valeur du tétragramme divin YHWH : c’est la somme de la valeur des lettres Yod, Hé, Waw et Hé (10+5+6+5) 

 

 

 

Quand le héros - qui a déjà frôlé une apocalypse ô combien révélatrice – croit sa dernière heure venue et que le terme de ce voyage arrive de manière prématurée (6), on ne s'alarme pas pour autant. Il ne semble en effet pour l'espiègle et tendre lutin Tíamat – femme-enfant dans laquelle se profile une mère - qu'un dernier chapitre avant qu'il ne s'endorme : «Si c'est le dernier chapitre, je viendrai comme dans les contes t'embrasser, bonjour-aurevoir.» 

Et on sait bien que le héros ne peut mourir car «[son] livre n'est pas fait». Qu'on le retrouvera dans le troisième volume de cette trilogie qui, on l'espère, ne mettra pas neuf ans à venir, même si l'auteur s'est engagé dans un "projet romanesque-lent".

Rayas Richa s'étant affirmé d'emblée et se confirmant comme un écrivain éblouissant, j'invite vivement les lecteurs de ce blog à se procurer les deux premiers volumes des Jeunes constellations, une trilogie s'avérant à mon sens "incontournable" (terme que je n'emploie que très rarement) pour les amateurs de littérature.  

6) Cette traversée devait durer en effet 31 jours

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Jeunes constellations, Prédilection pour un naufrage, Rayas Richa, Quidam, mars 2025, 198 p.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les jeunes constellations, Une croisade buissonière, Quidam, Les Nomades, 224 p.

 

A propos de l'auteur :

Rayas Richa est né à Aitanit en 1978. Enfance au Liban, le reste en Occident. Il travaille à ses Jeunes Constellations, un projet romanesque-lent.
Les Jeunes Constellations - une croisade buissonnière en est le premier volume. Rayas Richa publie parfois des textes pour des artistes contemporains. Ou en revue poétique (TXT repris partiellement dans Po&ésie).

(Quidam éditeur)

 

EXTRAITS :

On peut lire les premières pages sur le site de l'éditeur : ICI

 

Reconstitution d'une table des matières :


PAS DE LITTERATURE MARITIME …......................................... p.9

1er jour de navigation : Venise-Rovinj

En mer, au large de Venise

PAS D'ISSUE A L'HOMME …..................................................... p. 19

Jour 1, Halte à Rovinj ( dite Rovinj la douce)

PAPA ON N'Y VOIT RIEN …..................................................... p. 27

Nuit 1 : Quai de Rovinj (avant de lever l'encre).

PARLOTTE ET PARLURE …....................................................... p. 33

Jour 2 : Rovinj-Zadar (théoriquement 12 heures)

PAPA CHANGE DE CAMP …...................................................... p. 45

Nuit 2 : Haute mer entre Rovinj et Zadar

INTERMEZZO.......................................................................... p. 51

Jour 3 : Au large de Zadar

(C'est bon, on arrive bientôt)

FOUTUTISTES ET MENFOUTISTES …........................................ p. 61

J 3 (suites) : Visite de Zadar

A MON AMI ….......................................................................... p. 69

Nuit 3 : Port de Zadar. On attend le vent

UNE FARCE VERS LES TENEBRES …........................................... p. 73

Jour 4 : Zadar-Split

DES SOUVENIRS A QUOI BON ?................................................. p. 81

Jour 4 : toujours entre Zadar et Spalato (tous à l'entrepont)

FROM SOMEWHERE IN BETWEEN …........................................... p. 89

Jour 4 : Visite de Spalato (ex-villa de Dioclétien)

SUR LES CHOSES QUI CONTINUENT

DANS NOTRE DOS …..................................................................p. 97

Nuit 4 : Départ de Spalato

PREMIER AVERTISSEMENT …..................................................... p. 101

Jour 5 : Split à Raguse (Pot-au-noir)

DERNIER COÏT AVANT FERMETURE …........................................ p. 109

Nuit 5 : Au sud de Spalato (où au juste ?)

TOUT RÊVE EST UNE ÎLE........................................................... p.111

Jour 5 : Arrivée à Porto Camera (l'inconnue des portulans)

SI VOUS EN AVEZ LA FORCE …................................................... p. 135

Jour 6 : Départ de Porto Camera. Sud toute !

O TEMPORA ! O MORES ! …........................................................ p.141

Jour 7 : Arrivée à Raguse

PAROLES DE QOELET …............................................................. p. 155

Nuit 7 : Still in Raguse

TANDIS QUE DANSENT LES ETOURNEAUX …............................... p. 157

Jour 8 : Raguse – Durazzo

UN NID POUR L'OUBLI …........................................................... p. 163

Nuit 8 : Arrivée à Durazzo

«ENTRE L'ECUME INCONNUE ET LES CIEUX» ….......................... p. 169

Jour 9 : Durazzo à Corfou

ET POUR QUELQUES ECHALAS DE PLUS … ….............................. p. 173

Nuit 9 : Haute mer ; nord de Corfou

CANDIE SUGAR …..................................................................... p. 175

Jour 10 : Arrivée à Corfou (je vais voir la Grèce!!)

DESCENDRE D'UN ALPHABET EN MARCHE …............................... p. 179

Nuit 10 : Haute mer. Au large de Corfou

CARAMBA ! …............................................................................ p. 185

Jour 11: Au large d'Ithaque

HEUREUX QUI COMME ULYSSE …................................................ p. 189

Nuit 11 : Ce sera donc ici...

 

Retour Page d'Accueil

 

Publié dans Fiction

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article